Un week-end de Pâques riche en émotions

Chez vous aussi ce week-end de Pâques a entrainé beaucoup d'émotions chez vos enfants

Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour votre enfant, vous avez imaginé que recevoir un petit jeu d’extérieur serait super pour lui, vous avez économisé pour lui acheter un vélo, mais, malgré tout ceci, vous avez l’impression que vos enfants ne sont jamais contents.

« Quand j’avais ton âge, moi, je n’avais pas autant de choses que toi ! Tu es beaucoup trop gâté. De toute façon, ça ne va jamais ! »

Qui n’a jamais pu dire ceci à son enfant ou le ressentir très fort au fond de lui ?

En effet, ce week-end a été rempli de beaucoup de stimulations.

L’enfant va chercher « ses cloches » chez papy et mamy, ensuite chez lui, chez parrain, chez marraine … l’enfant reçoit des œufs en chocolat de tous côtés, des cadeaux, des petites surprises.

« Cette année, nous avons pris moins » disent certains… « Nous n’avons pris que quelques petites bêtises »… mais l’enfant ne se rend pas compte de tout cela ! Il voit plein de petits cadeaux, il voit beaucoup de monde en peu de temps car il y a plusieurs chasses aux œufs , il y a parfois de la décoration, de la musique…

Les stimulations sont bien présentes, elles vont engendrer chez l’enfant énormément de tension. Son cerveau est bien trop jeune pour en recevoir autant et le tout petit se retrouve complètement dépassé.

Notre enfant est alors confronté à des émotions très fortes. Il devient très excité, bouge dans tous les sens, pleure, crie et nous dit même aussi parfois que, de toute façon, ce n’est pas ça qu’il voulait comme cadeau ! Comment nous sentons-nous alors en tant que parent ? Nous avons essayé de décrocher la pépite pour notre enfant mais avec la folie de ce week-end, il devient indifférent à ce beau vélo que nous venons de lui offrir, il ne le regarde même pas. Nous avons l’impression qu’il est complètement blasé.

Nous lui demandons ensuite de ne pas manger 6 œufs en chocolat les uns à la suite des autres, et là, c’est le drame. Un simple refus de notre part va être la petite étincelle qui va déclencher la foudre chez lui. Notre enfant a besoin de décharger cette tension accumulée. La crise sera alors pour lui la seule manière d’évacuer ce « trop plein » !

Retenons donc que si notre enfant est dans un « trop plein », il n’est plus dans l’émotion. Il est alors dans le stress. Et ce à cause de l’accumulation de plein de stimulations qui va provoquer autant de débordement chez notre enfant Aidez-le à évacuer en sautant, courant, tapant des pieds pour qu’il puisse sortir toute cette tension.

A l’avenir, pour éviter la pyramide de cadeaux lors des prochaines occasions à venir, optons pour les « moments de qualité », comme les excursions, les visites aux parcs,…

Pour en savoir plus, je vous invite à consulter le livre d’Isabelle Filliozat « On a tout essayé »

Beau lundi de Pâques à tous !